Saïed rencontre les représentants des médias publics

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé dans l’après-midi du mardi 11 février 2025, au palais de Carthage, une réunion avec des représentants des médias publics à savoir Chokri Ben Ncir, président-directeur général de la Télévision tunisienne, Henda Ben Alaya Ghribi, présidente-directrice générale de la Radio tunisienne, Najeh Missaoui, président-directeur général de l’Agence Tunis Afrique Presse, Saïd Ben Kraiem, président-directeur général de l’entreprise SNIPE La Presse, ainsi que Mohamed Ben Salem, délégué auprès de Dar Assabah.

Selon un communiqué rendu public par la présidence de la République, au cours de cette réunion, le chef de l’État a souligné le rôle essentiel des médias publics dans cette période, en mettant l’accent sur l’importance d’une parole libre, exprimant les préoccupations des citoyens. Toutefois, a-t-il précisé, la liberté d’expression ne peut véritablement exister que si elle repose sur une pensée libre, nourrie d’idées et de concepts nouveaux.

Le président de la République a également  évoqué le processus de libération nationale et le rôle des médias publics dans ce cadre, insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas de propagande en faveur d’un camp ou d’un autre, mais bien d’un engagement envers la patrie et l’État.

Il a aussi abordé le rôle de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), rappelant que cette institution historique, riche de ses archives, doit retrouver son rôle, son rayonnement et la mission pour laquelle elle a été créée. Il a mis en garde contre la prolifération des fausses informations et des pages rémunérées, en Tunisie comme à l’étranger, qui ne poursuivent d’autre objectif que la diffusion de mensonges désormais discrédités. Il a dénoncé certains acteurs, tant au niveau national qu’international, dont les illusions persistantes les poussent encore à rêver de fragmentation et de division de l’État.

Par ailleurs, le chef de l’État a réaffirmé son suivi attentif du processus de sauvetage des journaux La Presse et Assabah, soulignant que ces deux titres font partie intégrante de l’histoire de la Tunisie, et que l’histoire de la nation n’est ni à vendre ni à louer.

Le président de la République a par ailleurs  évoqué plusieurs autres sujets, notamment la nécessité de rompre avec les reliquats du passé et certains concepts obsolètes dont la validité est révolue. Il a insisté sur le fait que ceux qui s’accrochent au passé doivent comprendre que celui-ci appartient définitivement à l’histoire.

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