Saisie de 104 drapeaux noirs appartenant à Hezb tahrir

Dans le cadre de la sécurisation des marches et des manifestations qu’avaient connues, l’avenue Bourguiba lundi 14 janvier à l’occasion de la célébration du huitième anniversaire de la révolution, les agents de la police de secours relevant du district de Tunis ont procédé à la saisie d’une voiture en provenance de l’Ariana et à destination du centre ville, contenant 104 drapeaux noirs appartenant à Hizb Tahrir outre d’autres tracts appelant à l’instauration du Califat. La voiture saisie a été transférée au poste de police du lac pour l’achèvement de l’enquête. Sur sa page officielle Facebook, Hizb Tahrir a déclaré avoir organisé lundi 14 janvier à quelques mètres de l’horloge à l’avenue Bourguiba, des activités en brandissant ses slogans obscurantistes, ce qui a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et suscité la colère de plusieurs internautes et activistes. Ces derniers ont mis l’accent sur l’ambiance glauque qui a caractérisé les festivités de la révolution, qui étaient à l’image de la scène politique.

La saisie de ces drapeaux n’explique toutefois pas la présence d’autres au centre des manifestations et surtout différents tracts et publications qui font l’apologie de l’idéologie du parti obscurantiste.
Fait marquant de cette terne célébration d’un anniversaire qui ressemble à tout sauf à un événement au cours duquel le peuple aurait dû exprimer sa satisfaction de s’être libéré de la dictature, de l’absence de liberté et d’une situation de léthargie qui avait engendré un ras le bol quasi général.
Un certain mercredi de l’an 2012, on s’était levé sur un ciel assombri par la levée d’un morceau de tissu noir sur un des temples du savoir en Tunisie, une jeune fille a sauvé la mise en enlevant ce symbole des années obscures, défiant les auteurs de ce sacrilège.
Ce 14 janvier 2019, le ciel était sombre et l’avenue Bourguiba triste. Les lieux étaient occupés par les adeptes de doctrines d’un temps révolu.
D’un côté, il y avait Ennahdha qui célébrait à sa manière l’événement et de l’autre, les partisans de Hizb Ettahrir avec leurs drapeaux noirs. Entre les deux un discours négatif qui faisait froid dans le dos avec ses connotations négatives et son contenu redondant. Les tunisiens avaient la tête ailleurs.

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