Quand un député qui représente le peuple à l’Assemblée Nationale, en l’occurrence ex-ministre de l’Éducation, et sociologue à la base, commente l’adoption du projet de loi de lutte contre les violences faites aux femmes par « ça pourrait instaurer un féminisme radical, détruire les piliers de la famille et légaliser l’homosexualité», on ne peut que se cacher le visage comme ce fut le cas des députés d’Ennahdha à Carthage face à un danseur professionnel. Là, et ce n’est nullement surprenant quand on sait à qui on a à faire. Il s’agit d’une danse macabre d’un esprit obscur qui voit le mal partout et érigé la négation en système.
Une jeune femme a posé une question pour savoir « par quelle logique vous (Si Salem Labiadh) êtes arrivé à une telle « analyse » monsieur le député ? Et les femmes, ne font-elles pas partie de ce peuple que vous prétendez défendre pour « justifier » ainsi la protection qui leur est garantie par la loi ?
Il est vrai qu’on aura tout vu de certains élus du peuple particulièrement ceux qui prennent la parole juste pour que Bawsala marque leur présence. Le contenu de ce qu’ils disent importe peu. Le peuple est déjà dans une situation merdique et beaucoup plus préoccupé par son pouvoir d’achat que par ces discours politiciens.
L’ancien ministre de l’Education, voit en ce projet de loi un outil qui permettrait aux couples de même sexe de fonder une famille et d’instaurer une nouvelle structure tout à fait en contradiction avec les valeurs et les normes des Tunisiens. On se demande où est-ce qu’il est allé chercher cela alors même qu’il n’existe aucune allusion de quelque nature que ce soit à une telle situation.
Il semble que le député Labiadh soit encore sous le coup de ce qu’il a entendu d’une récente visite de travail au Parlement européen avec d’autres députés, le président de cet institution, Antonio Tajani, leur a demandé de légaliser l’homoparentalité.
«Madame la ministre, nous défendons le projet de loi que vous venez présenter ici mais nous sommes tout à fait contre l’idée de l’instauration d’une nouvelle structure familiale», a-t-il expliqué.