A l’instar des autres partis centristes, Salma Elloumi Rekik, présidente du énième rejeton de Nidaa Tounes, Amal Tounes, s’est dite opposée à l’Islam politique. Dans un entretien accordé au journal Al-Chourouk dans son édition de ce lundi 15 juillet 2019, l’ancienne nidaïste a rappelé que le peuple avait déjà expérimenté l’Islam politique depuis 2011. Ce dernier n’a pas su répondre aux attentes du peuple selon elle.
« Il existe une frontière entre-nous, à savoir le caractère civil de l’État. Hors de question de mélanger le religieux à la politique car cela portera atteinte aux deux domaines », a-t-elle déclaré. Pour Salma Elloumi, il est également hors de question de voir les mosquées se transformer en un espace pour les « barbus extrémistes », envoyant des jeunes vers les foyers de tension. « L’Islam politique n’a aucun avenir en Tunisie. Le Peuple n’a pas besoin d’être converti à l’Islam car il est déjà musulman. Sa culture musulmane est modérée et il l’a héritée de génération en génération », a-t-elle encore souligné.
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