Dans un post publié sur sa page Facebook, l’avocat et dirigeant au sein du Congrès pour la République (CPR), Samir Ben Amor a dénoncé ce qu’il a appelé « la situation minable » dans laquelle le journaliste Walid Zribi avait mis l’avocat Abderraouf Ayadi dans la caméra cachée, controversée Shalom, diffusée sur la chaîne Tounesna. « Ce qui s’est passé est décidément un crime. C’est clair que Maître Abderraouf Ayadi était séquestré par la force et sous la menace d’une arme. Quand il a voulu quitter le lieu, ils l’ont obligé à rester ensuite ils ont prétendu qu’ils ont réussi à le convaincre sans expliquer comment ils l’ont convaincu, comme ça se passe d’habitude dans les émissions télévisées. Me Ayadi est une référence, un modèle de patriotisme et de probité. Vous ne pourrez pas le rabaisser avec vos manières méprisables.« a-t-il publié.
Notons que depuis la diffusion de cet épisode de ladite caméra cachée, l’avocat piégé et le producteur Walid Zribi sont en guerre ouverte. Le journaliste, a de son côté, affirmé qu’il portera plainte contre le dirigeant du mouvement Wafa, soulignant qu’il a manipulé le montage par respect à l’histoire de ce politicien, insistant qu’il est prêt à diffuser l’épisode au grand public sans montage. Pour sa part, l’avocat ne cesse de nier avoir accepté volontairement l’offre des israéliens, affirmant qu’il l’a fait sous la menace subie lors du tournage. A cet égard il a lui aussi porté plainte contre le producteur de l’émission Walid Zribi et le cameraman Mohamed Ramzi Bouchiha, les accusant de kidnapping et de menaces.