Dans une déclaration accordée à Réalités Online, l’avocat et ancien député au sein de l’ANC, Samir Ben Amor, a indiqué que, suite à l’attentat de Kantaoui, 90 personnes ont été arrêtées pour des affaires reliées à la liberté d’expression.
Ben Amor a ajouté que, dans la plupart des cas, les personnes arrêtées ont été poursuivies par la justice pour des publications sur Facebook, sur twitter ou sur leurs blogs.
L’avocat a cité le cas d’Abdelfattah Saied, un professeur, arrêté pour avoir publié une vidéo sur sa page Facebook accusant les forces de sécurité d’être à l’origine de l’attaque de Sousse.
« Une autre poursuite pénale a été engagée contre cette même personne pour avoir truqué une photo de Habib Essid sur Facebook », regrette Samir Ben Amor.