Il paraît qu’il est plus facile d’insulter que de critiquer, pour le dirigeant de l’ex-Congrès pour la République (CPR), Samir Ben Amor. Ce dernier n’a sans doute aucune solution alternative ni d’opinion constructive à exprimer depuis « la disparition » du CPR, ce qui explique en quelque sorte son recours constant aux propos injurieux sans limite aucune et sans aucune gène. Toujours avec la même grossièreté, Ben Amor s’est attaqué cette fois à la délégation parlementaire qui s’est rendue en Syrie pour la reprise des liens diplomatiques avec Damas, en traitant ses membres de « Shabiha » du Bardo. L’ancien Cépériste, ayant toujours tendance à déformer la vérité, a prétendu que la délégation a fait croire qu’elle a été chargée par l’ARP pour se rendre à Alep à la charge de l’Etat.
Or, avant leur départ, les députés avaient bien expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une délégation officielle et que ce n’était qu’une initiative lancée par eux-mêmes. D’ailleurs, le chargé de communication au sein de l’ARP, Mongi Harbaoui avait, pour sa part, affirmé qu’il s’agissait d’une initiative de certains députés visant la normalisation des relations avec Damas.
Ben Amor tente d’induire l’opinion publique en erreur en déformant les déclarations des députés et en jugeant leurs intentions. Selon lui, les députés ont arnaqué leurs collègues à l’ARP en se faisant passer, selon lui, pour la commission d’enquête sur l’envoi des jeunes vers les zones de conflits. » Il s’agit d’une mascarade jouée par certains blocs parlementaires ayant des agendas extérieurs, reflétant leur mentalité toxique et contraire aux valeurs du travail parlementaire. »a-t-il écrit. Outre son style diffamatoire et indigne d’un ancien responsable au sein de l’Etat, l’ancien conseiller de Marzouki qui se permet aujourd’hui de donner des leçons a visiblement oublié qu’il devrait commencer d’abord par éleverle niveau de son discours. Il a également oublié « le scandale de la bagnole » dont il était le principal acteur. Ce même Ben Amor, qui reproche aux élus du peuple d’avoir joué leur rôle en tant que représentants du peuple, semble oublier que quand il était à leur place, ses camarades de l’ancien CPR Mohamed Ali Nasri, Azed Badi et Naceur Brahmi, lui avaient retiré leur confiance du bloc parlementaire de leur parti à cause de ses nombreuses absences.
