Samir Dilou dénonce l’interdiction des manifestations à l’occasion du 14 janvier

L’activiste politique et ancien dirigeant au sein du mouvement Ennahdha Samir Dilou a réagi ce jeudi 13 janvier 2022 aux déclarations du nouveau gouverneur de Tunis Kamel Feki qui considère que l’opposition cherche désespérément à perturber l’action du gouvernement. Samir Dilou a considéré que ces déclarations renvoient directement aux pratiques de l’ancien régime de Ben Ali.

S’exprimant sur les ondes de Jawhara Fm en marge d’une conférence de presse tenue par le Parti Républicain, le Courant Démocratique et Ettakatol, Samir Dilou a ajouté que manifester le 14 janvier traduit le rejet du régime autoritaire et l’attachement au processus démocratique. Il a ajouté que le gouvernement cherche à travers l’interdiction des rassemblements et des manifestations à interdire les manifestations prévues à l’occasion du 14 janvier, ancienne date de célébration de la révolution tunisienne.

Il convient de rappeler que le parti islamiste a appelé hier soir ses sympathisants à manifester le 14 janvier à l’Avenue Habib Bourguiba à Tunis « pour célébrer l’anniversaire de la révolution et affronter la dictature naissante ».

“Cette dictature émergente perpétue le monopole du pouvoir et de l’autorité, cherchant à frapper la justice libre, monopolisant les symboles nationaux et ignorant les priorités des citoyens (prix élevés, perte de certains matériaux de base, emploi…), écrit-il dans un communiqué publié à l’issue de l’annonce des nouvelles restrictions imposées pour lutter contre la pandémie. 

Lire aussi: Manifestations à l’occasion du 14 janvier ? Le niet du nouveau gouverneur de Tunis

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