Invité à Express FM, ce vendredi 19 janvier 2018, le nouveau président de l’UTICA, Samir Majoul a indiqué qu’il fera tout pour améliorer la situation de l’entrepreneuriat en Tunisie. Il a dans ce contexte déclaré : « on veut une économie sociale et solidaire orientée vers les régions, orientée vers les secteurs, vers la restructuration administrative du pays, vers moins de bureaucratie. On veut un environnement qui encourage l’investissement et qui aide à sauver le tissu actuel » .
Interrogé sur ses penchants politiques, Samir Majoul a répondu sur un ton ferme : « je ne suis pas contre les partis politiques et d’ailleurs je n’ai aucun problème avec aucun parti, j’appartiens à tous les partis.On m’a taxé d’appartenir tantôt à Ennahdha et tantôt à Nidaa Tounes. Je réponds que je suis de la renaissance économique et de l’appel de la Patrie »
Aucun parti ne me fait peur et s’ils veulent qu’on fasse de la politique on entrera, et par la grande porte, fonder un parti ce n’est pas impossible.
Si eux veulent avoir leur mot à dire sur nous et sur l’économie, eh bien nous aussi on fera de la politique, cela n’est pas une mise en garde, mais c’est un message. Restez dans vos partis et laissez-nous faire notre travail. Les politiciens veulent financer leurs actions avec l’argent des hommes d’affaires. Ils veulent faire de la politique avec notre argent mais nous interdissent de faire de la politique, ce n’est pas possible, dans ce pays chacun a son rôle et on a une Constitution. »
» Je ne me lance pas en politique je n’ai pas d’ambitions politiques, je cherche à être correct par rapport aux engagements de la centrale, je suis un syndicaliste pur et dur, je suis né syndicaliste et je suis uniquement syndicaliste et je ne veut pas faire autre chose … Ne comptez pas sur moi pour faire de la langue de bois » a-t-il ajouté.
Concernant le retrait de Wided Bouchamaoui, Samir Majoul a déclaré que « Wided Bouchamaoui a fait un travail remarquable et formidable pendant ces 5 années, j’aurais voulu qu’elle soit à ma place aujourd’hui, on a tout fait pour qu’elle reste, de toute façon presque toute son équipe a été élue, ce qui représente une consécration pour elle. »
Il a par ailleurs précisé qu’il n’y a pas un virage à 180°, « on est dans la continuité de l’activité de Wided Bouchamaoui et de son programme. Un programme qu’on a tissé ensemble, toutefois, il y aura des changements en fonction de la situation économique. » a-t-il précisé.
Synthèse de I.B.A