Samir Taïeb était l’invité de La Matinale de Shems FM de ce lundi 28 août 2017, pour évoquer, notamment, l’Aïd Al-Idha et les derniers événements politiques. « 350 vétérinaires sont mobilisés dans le pays pour le suivi de l’état de santé des moutons », assure le ministre. Si le citoyen constate que le mouton présente un quelconque symptôme de maladie, il a la possibilité de le renvoyer auprès du point de vente dans lequel il l’a acheté.
« Il est normal qu’il y ait des moutons dont on ignore les origines sur les marchés des moutons. Je conseille, de ce fait, les tunisiens d’acheter les leurs dans les points de vente déclarés, où les bêtes sont tunisiennes, vendues par des agriculteurs tunisiens », explique-t-il.
L’autre sujet sur lequel le ministre a été interpellé est le départ de Fadhel Abdelkefi, ancien ministre du Développement et des Finances par intérim. « La Tunisie et le gouvernement ont perdu une compétence d’envergure », assure Samir Taïeb, qui évoque, en commentant l’affaire Abdelkefi, un « dysfonctionnement au sein de l’appareil judiciaire ». « Le jugement à l’encontre de l’ancien ministre date depuis longtemps. C’est un dossier clos depuis longtemps mais réédité récemment. Il y a eu une campagne de dénigrement visant Fadhel Abdelkefi et qui vise également le gouvernement », assure le ministre de l’Agriculture.
Revenant, dans ce contexte, sur le remaniement ministériel qui est sur toutes les langues, Samir Taïeb appelle à faire cesser la polémique autour de ce sujet. « C’est un acte politique pratiqué dans tous les pays », s’indigne-t-il, assurant que si le Chef du gouvernement lui demandait de changer de département ou de quitter le gouvernement, il le ferait.