La situation hydraulique continue de susciter l’inquiétude des agriculteurs. C’est dans ce contexte difficile que Samir Taïeb, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources Hydrauliques, s’est une fois encore exprimé sur le sujet ce lundi 5 février 2018. « La Tunisie manque d’eau, mais l’Etat ne ménage pas ses efforts afin d’assurer la distribution de l’eau potable dans toutes les zones du pays », a-t-il déclaré en marge d’une conférence de presse organisée à Bizerte.
Le ministre a, également, appelé à rationaliser la consommation de l’or bleu, soulignant que les barrages sont encore en proie au déficit avec des réserves atteignant les 350 millions de mètres cubes, soit la moitié du niveau requis. D’autre part, Samir Taïeb a assuré qu’aucune décision officielle n’a été prise sur la hausse des prix de l’eau potable.
Les autorités ont été interpellées à plusieurs occasions sur la situation hydraulique déficitaire de la Tunisie. Intervenant sur la Radio Nationale en janvier dernier, Abdallah Rebhi, secrétaire d’Etat au ressources hydrauliques, a mis en garde contre ces déficits. « La situation est critique », avait-t-il assuré. Le barrage de Sidi Salem, qui est l’un des plus importants en Tunisie, est rempli à 23% de sa capacité, selon lui. Compte tenu de la faible quantité de pluie enregistrée ces dernières semaines, difficile de voir ces réserves augmenter.
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