Dans une interview accordée au journal Le Maghreb dans son édition de ce mercredi 20 novembre 2019, la première vice-présidente de l’ARP, Samira Chaouachi, a considéré que le tourisme parlementaire constitue un danger pour l’actuel parlement ajoutant que ce dernier doit prendre les mesures nécessaires pour lutter contre ce fléau.
« Quand on parle du tourisme partisan, je crois que ce terme ne concerne pas uniquement le parlement et n’a pas forcément un impact négatif sur l’ARP. Mais, le tourisme parlementaire et la mobilité des députés d’un bloc vers un autre aura certainement un impact négatif sur la scène partisane et politique en général, d’où la nécessité de lutter contre ce phénomène afin de garantir la stabilité des composantes du parlement. Il faut penser à interdire carrément le tourisme parlementaire d’autant plus que durant les cinq dernières années, il y avait deux grands blocs parlementaires. Ces derniers ont absorbé relativement le danger du tourisme parlementaire et son impact sur la stabilité des institutions législatives. » a-t-elle considéré.
Notons que lors de la première législature, Samira Chaouachi, a commencé par être l’élue de l’Union Patriotique Libre pour rejoindre ensuite pas moins de trois autres blocs parlementaires, pour débarquer cette année pour l’actuelle législature chez Qalb Tounes. Charité bien ordonnée commence par soi même!