Auditionnée ce jeudi 13 juillet 2017 par la commission parlementaire de la santé, la ministre de la santé Samira Meraï est revenue sur la situation difficile du secteur en Tunisie, notamment sur le poids insoutenable de l’endettement sur les hôpitaux régionaux et universitaires, dont la dette dépasse les 266 millions de dinars. La pharmacie centrale ne fait pas mieux : 500 millions de dinars de dettes.
La ministre affirme que les établissements de santé souffrent, d’autre part, d’un manque cruel de ressources humaines. « Les hôpitaux sont trop remplis, sans compter leur faible rentabilité estimée à 15%. La situation est délicate. C’est la conséquence de plusieurs années d’accumulation », déplore encore Samira Meraï, qui assure, en revanche, qu’une stratégie et une vision globale seront appliquées par le ministère face à cette situation.
48