Le projet Savoirs Éco, financé par l’Union européenne et déployé par Expertise France, a été officiellement lancé lors d’un événement à l’IHEC Carthage, en présence de plusieurs personnalités. Moncef Boukthir, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a partagé cet instant avec l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Marcus Cornaro, l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, et Cassilde Brenière, Directrice Générale Adjointe des Opérations d’Expertise France.
Ce projet ambitieux vise à soutenir les producteurs de connaissances économiques, dans le but de fournir une information économique de qualité, accessible à tous les citoyens. Il représente une étape cruciale pour stimuler la production et la diffusion des connaissances économiques, en offrant un soutien technique et financier à ceux qui les créent.
Le projet Savoirs Éco s’articule autour de trois composantes majeures :
- Le renforcement des capacités des producteurs de connaissances, qu’ils soient issus de structures publiques d’aide à la décision, de laboratoires de recherche en économie et sciences sociales, ou de Think tanks de la société civile.
- L’accompagnement à la production d’études et de Policy briefs portant sur les enjeux économiques et du développement durable.
- La diffusion au sein du grand public des études ainsi produites.
Anne Guéguen, Ambassadrice de France en Tunisie, exprime son soutien à cette initiative et souligne « la nécessité de diffuser la connaissance pour améliorer la croissance, tout en mettant en avant la diffusion du savoir scientifique, principalement dans le domaine économique ».
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a souligné que « ce projet financé par l’Union européenne et réalisé par Expertise France du groupe AFD, en association avec de nombreux ministères, est une célébration conjointe du 20e anniversaire de la coopération scientifique tuniso-européenne« . Dans le cadre du plan de développement 2023-2025 et de la vision de la Tunisie 2025, le gouvernement met un fort accent sur l’économie du savoir pour améliorer le climat de l’innovation, garantissant ainsi sa durabilité. « L’allocation de 5% du budget de l’État à l’innovation et à la recherche scientifique témoigne de l’engagement de l’État en faveur de ces domaines essentiels », a expliqué Moncef Boukthir.
L’événement de lancement du projet Savoirs Éco vise à mettre en évidence l’importance de cette initiative, qui s’étendra sur une période de trois ans. Adoptant une approche inclusive et accessible, ce projet encourage la participation active de divers acteurs impliqués. Il offre une plateforme ouverte où de nombreuses parties prenantes peuvent se réunir et collaborer pour promouvoir la production de connaissances économiques accessibles de qualité.