Wael Zarrouk, un jeune citoyen tunisien, s’est vu arrêter dimanche dernier pendant plusieurs heures au poste de la police de la Goulette, où il s’était rendu pour dénoncer le viol d’une fillette de 12 ans. S’exprimant sur les ondes de Mosaïque Fm, Wael Zarrouk a expliqué qu’alors qu’il était attablé avec sa femme à la terrasse de l’un des cafés de la Goulette, il a remarqué la présence d’une fillette en train de vendre des bouquets de jasmin. En s’approchant d’elle, il a remarqué la présence de traces d’agression sur son cou. En l’interpellant sur l’origine de cette agression, la fillette a été prise de panique et a parlé d’un homme qui lui donnait à manger. Il a ajouté qu’en demandant à un agent de sécurité travaillant dans la région, ce dernier lui a assuré avoir vu un homme en train de pourchasser la fillette en question. Il a précisé qu’entre temps, la fille a pris la fuite.
En se rendant au poste de la police pour déposer une plainte contre l’agresseur de la fillette, les agents sécuritaires qui étaient sur les lieux l’ont prié de patienter pour quelques minutes mais pas avant de demander sa carte d’identité nationale. Après quelques instants, ils l’ont conduit vers une cellule de détention où il a été placé en garde à vue pendant pas moins de 7 heures. Le chef du poste de la police l’a ensuite informé qu’il faisait l’objet d’un avis de recherche pour avoir crée un groupe sur le réseau social Facebook réclamant la libération de la consommation du Cannabis. Après une discussion de quelques minutes, le jeune homme a été libéré. Le Chef du poste de la police l’a également appelé de ne pas porter plainte à l’encontre des policiers qui étaient à l’origine de sa mise en détention.
Le jeune homme a exprimé son étonnement face à ces pratiques tout en assurant que le dossier du viol de la fillette a été complètement oublié. Affaire à suivre…
