Malgré tous les slogans que l'on entend, la Tunisie n'est malheureusement pas un pays pour tous. Nos frères et amis venant d'autres pays africains le vivent à leurs dépends. En effet, des vagues d'arrestations ont été observées à leur encontre ces dernières semaines. C'est l'information qui nous est parvenue par un témoignage, sachant que l'Association des étudiants et stagiaires africains a dénoncé la même chose ce vendredi 17 février 2023.
Dans un communiqué, le collectif souligne que ces arrestations battent leur plein à L'Ariana. Il s'agit également de contrôle d'identité. Visiblement, les autorités sont parties à la chasse des sans papiers.
Pis encore : la police a aussi procédé à l'inspection des contrats de location dans les résidences où vivent les locataires non Tunisiens. "En seulement 48 à 72h, les personnes arrêtées passent devant le juge. Elles sont soit libérées, soit sanctionnées par une amende (retard de dépôt de carte de séjour), soit condamnées à la prison d'un mois avant d'être rapatrié", lit-on encore dans le communiqué.
Ce n'est pas la première fois que nos amis venant d'autres pays africains sont victimes de telles injustices. Ils subissent toute sorte d'actes racistes de la part des Tunisiens eux-mêmes : des insultes, des idées reçues, de la discrimination, voire même la ségrégation ! Les autorités, malgré toutes leurs promesses, continuent de violer les droits des ces immigrés qui ne sont venus en Tunisie que dans un seul objectif : travailler et nourrir leurs familles au pays…
F. K