Comme la scène politique, la scène sportive a aussi vu germer ces dernières années des individus limités et violents qui se prennent pour des personnalités publiques importantes, et qui sèment la zizanie à chaque apparition médiatique. Parmi ces personnalités, le président controversé du CAB, Abdessalem Saïdani qui s’attaque à tout le monde, à tort et à travers. Lors de son passage dans l’émission sportive « Belmakshouf » diffusée dans la soirée de mardi 26 février sur Hannibal TV, l’homme, dépourvu de valeurs et de principes sportives, a lâché la bride à son hystérie, en fourrant son nez dans ce qui ne le regarde pas.
Saïdani, avec son arrogance habituelle, a tenté de provoquer à maintes reprises le porte-parole du Club Africain en critiquant le comité directeur et en remuant le couteau dans les plaies des clubistes. Toutefois, le président du CAB, qui ne cesse de nuire à l’image de son club par son comportement méprisable et indigne d’un responsable sportif, a oublié que ses joueurs et son staff technique n’ont pas touché leurs salaires depuis des mois. Certains joueurs cabistes sont dans une situation matérielle déplorable. Ceci ne semble pas préoccuper outremesure le président cabiste qui préfère critiquer les responsables des autres clubs. A part mendier la FTF, Saïdani n’a visiblement pas de solution pour résoudre les gros problèmes de son club, il préfère voir la paille dans l’oeil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien.
La fin de l’émission a marqué un dépassement de toutes les limites de l’éthique, lorsque Abdessalem Saïdani s’est levé pour agresser le responsable clubiste en l’agonisant d’insultes et d’injures en plein direct. L’émission a été interrompue sur le coup.
L’homme controversé a, notons-le, des ennemis partout, vu qu’il ne retient jamais ses pulsions violentes qu’il tend à extérioriser sur les plateaux télévisés et radiophoniques. Son agression de Ben Khalil a montré que ce Saïdani est une personnalité violente et borderline qui peut agresser n’importe qui, n’importe où. Il est donc important qu’il soit canalisé, encadré, maîtrisé, voir boycotté par les médias jusqu’à ce qu’il se rende compte de ses agissements violents et de ses propos irrespectueux qui ne tendent qu’à humilier, dévaloriser, rabaisser, dénigrer, et menacer ses interlocuteurs. Néanmoins, il paraît que cet individu pense ne pas avoir d’autre moyen pour exprimer son existence, sa personnalité, et ses problèmes sans la violence.
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