Scandaleux, mordu par un chien, un adulte décède de la rage: à quand la sécurité pour les Tunisiens?

Dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, Faouzi Samara, secrétaire général du syndicat de base des agents de la santé à l’hôpital régional de Bouhajla, gouvernorat de Kairouan, a révélé qu’un adulte est décédé la semaine dernière suite à la rage. La victime a contracté le virus après avoir été mordu par un chien enragé à Nabeul.
L’intervenant a ajouté que les proches de la victime ont reçu un vaccin antirabique annonçant qu’une opération de ratissage a eu lieu. Samara a toutefois indiqué que la victime habite certes dans une zone rurale de la délégation de Bouhajla, mais c’est au gouvernorat de Nabeul qu’il a été mordu par un chien errant.

Il est à rappeler que le ministère de l’Agriculture a lancé une campagne de vaccination de deux mois contre la rage et ce en septembre et octobre 2024 dans tous les gouvernorats du pays. Mais est-ce suffisant? Il faut croire que non! La menace est réelle et est omniprésente puisqu’on parle toujours d’un décès des suites de la rage survenu chez nous!

Scandaleux

Le fait même d’évoquer le retour de la rage, une maladie qu’on a cru vaincre depuis plusieurs décennies est carrément scandaleux. Les chiens errant ne cessent de se multiplier dan les différents quartiers résidentiels tunisiens et avec eux le risque de la multiplication de la rage. Et qui dit rage, dit fatalité et mort certaine… Débattre d’un tel sujet en 2025 est inadmissible pour un pays qui s’est longtemps vanté de ses prouesses et de ses progrès médico-sanitaires. Il va falloir trouver une solution. Radicale et rapide à cette menace qui nous guette à chaque rue et ruelle des quartiers résidentiels de ce pays… Et il ne faut surtout pas croire que les chiens errants est un problème régional, bien au contraire! Il suffit de faire un tour dans la banlieue nord  de la Capitale, notamment à La Marsa, L’Aouina, Jardin de Carthage, La Soukra, Aïn Zaghouan, Sidi Daoued, qui pullulent tous de meutes de chiens, pour comprendre l’ampleur de la terreur que vivent les habitants de ces quartiers là. D’ailleurs, bon nombre de citoyens ne se permettent plus du tout de marcher à pieds, ce qui a altéré leur qualité de vie… Une vie de moins en moins digne pour un citoyen tunisien qui paye ses impôts et s’attend à un minimum de sécurité une fois qu’il met les pieds dehors!

Abir CHEMLI

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