La région de Sousse fait face à un grave défi : la survie de ses oliviers. Un fléau silencieux s’est abattu sur ces arbres précieux, causant leur détresse. Les hautes températures implacables et la sécheresse impitoyable ont laissé leur empreinte dévastatrice. Le cri d’alarme est lancé par Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche maritime de Sousse, Hassan Latif.
Délégations en détresse : Un cri d’alarme
Dans les délégations de Kendar, Boufisha et Enfidha, le désespoir des oliviers est palpable. La carence en irrigation, combinée à des conditions climatiques hostiles, a provoqué une hécatombe parmi ces arbres emblématiques de la Tunisie. Le phénomène de durcissement et de sécheresse a gagné du terrain, menaçant l’existence même de ces oliviers.
Une lente agonie : Oléiculture en danger
Le constat est alarmant : près de 9 % des 5 millions 300 mille racines d’olivier réparties sur 78 mille hectares dans tout l’État sont en train de vieillir prématurément. Les précipitations se font rares, ne laissant qu’un million et cinq cent mille arbres à peine prospérer cette année. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, le danger est imminent.
Appel à l’action
Hassan Latif, conscient de l’urgence de la situation, lance un appel à l’action. Un plan prospectif doit être élaboré en urgence pour garantir une irrigation suffisante et préserver la pérennité de la production. En outre, les agriculteurs méritent une subvention constante pour les soutenir face à cette crise. Les ravageurs des olives sont également à l’affût, faisant grimper les pertes à environ 37 mille tonnes, comparées aux 29 mille tonnes de l’année précédente.
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