Sécheresse: Les réserves en eau continuent de s’étioler

La Tunisie est confrontée à une crise hydrique sans précédent. Selon les dernières données de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage des barrages a chuté à 23,1%, soit une baisse par rapport à la semaine précédente. Cette situation est d’autant plus alarmante que les ressources en eau disponibles aujourd’hui, à savoir 542,6 millions de mètres cubes, sont inférieures de près de 153 millions de mètres cubes à la moyenne des trois dernières années.
Les disparités sont criantes d’un barrage à l’autre, certains affichant des taux de remplissage aussi bas que 3%, tandis que d’autres atteignent péniblement 53%. Ces chiffres témoignent d’une situation extrêmement fragile, qui met sous tension les ressources en eau, indispensables à l’agriculture, à l’industrie et à la consommation domestique.
Face à cette urgence, le gouvernement tunisien a multiplié les initiatives pour faire face à la sécheresse, exacerbée par le changement climatique. La création de nouveaux barrages, le rehaussement de ceux existants et le stockage de l’eau en période de crue figurent parmi les mesures phares. Parallèlement, des efforts sont déployés pour optimiser la gestion de la demande en eau, notamment en luttant contre le gaspillage et en sensibilisant les citoyens.
Le dessalement de l’eau de mer apparaît comme une solution prometteuse pour diversifier les sources d’approvisionnement. Trois nouvelles usines sont en cours de construction ou d’acheminement final : Zarat, Gabès et Sousse. Ces infrastructures permettront de produire quotidiennement un volume total d’environ 200 mille mètres cubes d’eau potable, soulageant ainsi les régions les plus touchées par la sécheresse, notamment le sud tunisien.

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