Plus de 600 mille femmes tunisiennes sont les piliers solides du secteur agricole, portant sur leurs épaules une responsabilité immense. Cependant, derrière cette force, se cachent des défis physiques, mentaux et économiques. Ces réalités, longtemps restées dans l’ombre, ont été mises en lumière par Joey R. Hood, l’ambassadeur des États-Unis en Tunisie.
Révélation d’une réalité voilée
Dans un communiqué diffusé par le portail d’information « Africa News Room », Joey R. Hood a partagé les préoccupations exprimées lors de sa rencontre avec des membres de l’Association des femmes rurales de Jendouba (AFRJ) ainsi qu’avec des femmes engagées dans le secteur agricole. L’échange de vues visait à suivre de près l’évolution de la coopération avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et à appréhender comment cette collaboration pourrait contribuer à rehausser la sécurité des conditions de travail pour ces femmes exceptionnelles.
Au-delà des sillons
Le fardeau émotionnel n’est pas en reste, avec des problèmes psychologiques découlant des responsabilités multiples qu’elles endossent. Jonglant entre leurs rôles au sein de la famille et leur contribution au secteur agricole, elles naviguent entre les tensions de la maison et les défis des champs.
Quand les récoltes ne suffisent pas : Luttes économiques
Cependant, le plus grand combat peut résider dans les difficultés économiques auxquelles ces femmes font face. Malgré leur dévouement indéfectible, les rémunérations financières ne sont pas toujours à la hauteur. Les défis d’accès aux ressources, de commercialisation et de soutien financier entravent leur capacité à prospérer et à briller dans un domaine qu’elles nourrissent de leur sueur.