Parallèlement aux négociations salariales du secteur public, celles du secteur privé battent aussi leur plein. Intervenant dans Houna Shems ce jeudi 6 septembre 2018, le membre du bureau exécutif de l’Union Tunisienne d’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Khalil Ghariani, a souligné que les hausses de salaires doivent être fixées selon des critères objectifs.
Il poursuit en soulignant la nécessité de prendre en considération les capacités et les caractéristiques de chaque secteur d’activité dans le cadre des négociations salariales. Dans ce contexte, le membre du bureau exécutif de l’UTICA a considéré que les 10 points d’augmentation proposés par les parties syndicales pour le secteur privé sont impossibles à assurer. « La crise économique traversée par le pays est aiguë et elle est aussi vécue par les entreprises, d’autant plus qu’une baisse a été constatée dans la productivité. Nous espérons pouvoir négocier avec l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) au sujet d’une hausse des salaires que les entreprises sont capables d’assurer », a-t-il encore expliqué.
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