Le Népal est toujours sous le choc des violentes répliques qui ont frappé le pays le 25 et 26 avril, et qui ont fait près de 3200 morts et 6000 blessés. Ces répliques fatales ont duré près de 30 secondes et deux minutes sur la vallée de Katmandou et ont été ressenties jusqu’au mont Everest. En plus du Népal, les secousses ont atteint l’Inde, Le Tibet et le Bangladesh et y ont fait plus de 80 morts et une centaine de blessés.
Ce tremblement est considéré comme le plus meurtrier depuis plus de 80 ans dans la région, puisqu’en 1934, un séisme de magnitude 8,1 a frappé le pays et avait fait plus de 10 000 morts du Népal jusqu’au nord de l’Inde.
Selon le journal La Presse de Tunisie, la mobilisation de la communauté internationale a déjà commencé et des appels d’aide ont été lancés. Des avions chargés de matériel médical, de couvertures et de nourritures ont commencé à atterrir sur le Népal depuis l’Inde et autres pays du monde pour venir en aide au pays en ruines et aux personnes touchées par cette catastrophe.
Pas de repos, le Népal n’est toujours pas hors du danger. Selon les chercheurs, un premier séisme est toujours suivi d’une seconde secousse généralement plus importante, d’où le risque d’autres répliques au Népal, encore plus violentes, qui pourront aggraver la situation et compliquer la tâche des différentes organisations humanitaires et communautés internationales.