Lors d’une conférence de presse organisée jeudi 17 août par l’Association des oulémas pour la modération et la lutte contre l’extrémisme et l’Instance des oulémas en Tunisie, plusieurs oulémas et professeurs de l’université Zeitouna ont exprimé leur opposition à l’initiative du président de la République Béji Caïd Essebsi portant sur la question de l’égalité dans l’héritage et du mariage des Tunisiennes avec des non musulmans. Ils ont dans ce contexte qualifié cette initiative de contraire aux préceptes de l’islam ajoutant qu’elle présente un danger pour la société tunisienne du fait qu’elle risque de la diviser en deux parties.
Ils ont expliqué que le mariage de la musulmane avec un non musulman est un grand pêché dans l’Islam affirmant que cette union est une sorte de fornication. Il est donc indispensable de les séparer. D’après eux une femme musulmane ayant épousé un non musulman doit signer un nouveau contrat de mariage une fois que son mari se convertisse à l’islam.
Il est à noter que la conférence de presse en question a été marquée par la présence de personnalités connues telles que l’ex-ministre des Affaires religieuses Noureddine Khadmi et l’ex-mufti de la République, Hamda Saïd.
Tous deux avaient servis du temps de la troïka.