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Hichem Senoussi, membre de la HAICA (haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle) a salué les mesures prises concernant la diffusion illégale d’une radio dans le gouvernorat de Sfax, appelant à la nécessité de protéger les institutions et les fonctionnaires qui ont appliqué la loi pour la première fois depuis 2012.
Il a également appelé les autorités judiciaires à ouvrir une enquête sur les équipements de diffusion qui ont été confisqués dans le gouvernorat de Sfax et pour savoir comment ils ont été introduits sur le territoire tunisien compte tenu du danger pour la sécurité nationale qu’ils représentent, soulignant que la HAICA soumettra une demande au parquet afin d’enquêter sur ce dossier.
Senoussi a également précisé dans une déclaration à radio Diwan FM que le litige existant ne peut pas être confiné à un différend entre la HAICA et Saïd Jaziri.
« Il faut dire que les fréquences appartenant à l’État tunisien ont été saisies, ainsi que l’introduction d’équipements sensibles qui nécessitent une autorisation d’exploitation préalable, ce qui relève de la contrebande et de l’évasion douanière », observe Senoussi..
Le renvoi du député Saïd Jaziri, propriétaire de la radio illégale devant la justice nécessite la levée de son immunité, et ce après que la HAICA eut soumis une demande au parquet, qui à son tour convoquera l’intéressé, selon une source judiciaire qui s’exprimait pour Diwan FM.
H.A.