Le financement de la santé est un enjeu majeur pour tous les pays, y compris la Tunisie. En effet, les dépenses de santé ne cessent d’augmenter, notamment en raison du vieillissement de la population, de l’évolution des maladies et du développement de nouvelles technologies. Dans ce contexte, le SEPHIRE, syndicat des entreprises pharmaceutiques innovantes et de recherche, a organisé, le 11 janvier, une nouvelle édition de ses Matinales sous le thème de « Financement innovant du système de la santé : Perspectives en Tunisie ».
Défis du financement de la santé en Tunisie:
L’intervenante principale de la matinée, Najla Cherif Hamdi, présidente du SEPHIRE, a souligné plusieurs défis à relever pour assurer un financement innovant de la santé en Tunisie.
- L’augmentation de la demande: La population tunisienne augmente et vieillit, ce qui entraîne une augmentation de la demande de soins de santé.
- Les coûts croissants des soins: Les nouveaux traitements et technologies sont de plus en plus coûteux, ce qui met à mal les budgets des systèmes de santé.
- Les contraintes budgétaires: Les États, y compris la Tunisie, sont confrontés à des contraintes budgétaires qui limitent leur capacité à financer les soins de santé.
Solutions innovantes:
Najla Cherif Hamdi a également présenté plusieurs solutions innovantes qui pourraient être mises en œuvre pour répondre à ces défis.
- Les complémentaires santé: Les complémentaires santé, qui sont des contrats d’assurance privés, peuvent contribuer à réduire le poids des dépenses de santé pour les ménages.
- Les fonds de santé: Les fonds de santé, qui sont des organismes privés qui collectent des cotisations auprès des salariés, peuvent également contribuer au financement de la santé.
- L’innovation thérapeutique: L’innovation thérapeutique, qui permet de développer de nouveaux traitements plus efficaces et moins coûteux, peut également contribuer à réduire les dépenses de santé.
Réalisation et montage: Riadh Sahli