La lutte contre la contrebande, la corruption et l’évasion fiscale bat son plein en Tunisie. A Sfax, à titre d’exemple, pas moins de 54 commerces de prêt-à-porter importé ont été fermés par les autorités régionales. Et pour cause : l’implication de leurs propriétaires dans des affaires de corruption, d’évasion fiscale et de fausses déclarations sur les produits importés.
Des sources citées par le quotidien Al-Chourouk, dans son édition de ce vendredi 3 novembre 2017, affirment que certains des propriétaires des commerces fermés font l’objet d’un mandat de dépôt, d’autres ont été placés en résidence surveillée, alors que d’autres courent toujours librement dans la nature.
Face à cette chasse aux évadés fiscaux et aux corrompus, quelques commerçants, selon la même source, ont observé une série de manifestations pour réclamer l’allègement de la campagne menée par l’Etat. « Une campagne sauvage », affirment certains commerçants. D’autres, ont choisi, en signe de protestation, de mettre les clés sous la porte.
D’autre part, les autorités régionales de Sfax ont mené une enquête dans une agence de voyage suspectée d’avoir facilité des voyages vers la Chine au profit d’un certain nombre d’hommes d’affaires. Les escapades leur auraient permis d’effectuer des transactions commerciales suspectes. Il y aurait même, toujours selon la source d’Al-Chourouk des soupçons de falsification des VISA obtenus par les présumés hommes d’affaires.
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