C’était le drame à Sfax la nuit du jeudi au vendredi 20 octobre 2017 : une élève de l’école primaire de Bir Ben Khalifa – gouvernorat de Sfax – s’est donnée la mort par pendaison. Âgée de seulement 10 ans, l’enfant aurait reproduit une scène jouée par un acteur dans un feuilleton turc, selon les éléments d’informations relayées par plusieurs sources notamment des médias.
La direction de l’école, voulant rendre hommage à la petite Eya – prénom de l’enfant qui s’est suicidé -, a installé un tableau à l’entrée de la cour de l’établissement. Nul ne peut douter de la bonne foi de la direction qui voulait surtout apporter le soutien à la famille et aux proches de Eya. Cependant, annoncer un sujet aussi délicat à des gamins de 12 ans de cette manière est risqué, dans la mesure où l’idée peut faire son chemin… D’ailleurs, les cas de suicide chez les enfants ont été nombreux ces dernières années.
Le cas de Eya relève d’une reproduction d’une scène jouée par un acteur turc. Force est de constater, aujourd’hui, la banalisation de la violence, qu’elle soit physique ou verbale, sur nos propres chaînes de télévisions. L’heure a sonné pour qu’enfin une véritable stratégie de lutte contre ce fléau qui s’abat sur nos enfants soit mise en place.