L’hôpital régional de Sidi Bouzid connaît un état de chaos et forte tension qui a atteint son paroxysme avec des frictions entre nombre de parents et proches des victimes de l’accident survenu le matin à Sabbala et les forces de l’ordre. L’accident avait causé la mort de 14 personnes et enregistré 20 autres blessés.
Radhouane Ayara, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’émigration et des tunisiens à l’étranger qui devait présider une réunion consacrée au transport a dû quitter la région sous escorte sécuritaire du fait de l’évolution des protestations.
Une cellule de soutien psychologique
Le ministère de la santé, de son côté, a mobilisé les ambulances des institutions hospitalières voisines des lieux de l’accident, en coordination avec la protection civile pour aider au transport des victimes et leur transfert rapide aux hôpitaux les plus proches.
Le service d’urgence de Sabbala a, dans une première étape, pris en charge les blessés
Les hôpitaux voisins ont été également mobilisés pour prendre en charge les blessés et une cellule de soutien psychologique a été mise en place avec des psychologues et des spécialistes en ce domaine pour soutenir les victimes et leurs familles.
Le dernier bilan fait part du décès de 12 personnes sur le coup et de 21 blessés, 15 parmi eux ont été transférés à l’hôpital régional de Sidi Bouzid, 3 au CHU de Sfax et 3 au CHU Sahloul à Sousse.