Le gouvernorat de Sidi Bouzid accueille le projet « Irada », financé par l’Union européenne, visant à promouvoir le village artisanal et à développer la filière du bois d’olivier. Ce programme, qui couvre huit gouvernorats tunisiens (Jendouba, Bizerte, Sfax, Médenine, Gabès, Gafsa, Kasserine et Sidi Bouzid), soutient 26 instituts de formation professionnelle. À Sidi Bouzid, l’objectif est d’accroître la compétitivité et la productivité des entreprises artisanales en intégrant artisans, centres de formation, établissements d’enseignement supérieur, structures d’appui et médias.
Selon Charefeddine Tahri, PDG de la Société de gestion du complexe industriel et technologique de Sidi Bouzid (CITech-SBZ), le projet dote le village artisanal d’équipements adaptés et propose un accompagnement pour plus de 35 artisans. L’initiative s’inscrit dans une démarche de développement économique durable, cherchant à optimiser les ressources locales.
Mohamed El Akrmi El Hamdi, chef de projet, précise à l’ANSA que l’action repose sur trois volets principaux. Premièrement, la construction de six ateliers et de deux halles pour renforcer les capacités de production. Deuxièmement, l’aménagement d’une halle de production, d’une salle d’animation et d’espaces de formation. Troisièmement, un programme de formation destiné à plus de 130 artisans, axé sur la sécurité au travail et la maintenance des équipements. Ces infrastructures, gérées par un groupement d’intérêt commun, visent une utilisation efficace pour soutenir les artisans.
La filière du bois d’olivier à Sidi Bouzid compte 35 entreprises, dont six exportent la totalité de leur production. Avec plus de 200 employés permanents, ce secteur représente un moteur économique important pour la région. Le projet « Irada » cherche à consolider cette dynamique en offrant des outils et des formations adaptés, tout en favorisant une collaboration entre les différents acteurs impliqués.
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