Tout comme, Ben Ali et Rached Ghannouchi, la présidente de l’Instance vérité et Dignité, Sihem Ben Sedrine recevra un doctorat Honoris Causa et ce, le 4 mai 2018 de la part de l’Université libre de Bruxelles.
L’ancien président déchu, Ben Ali, l’avait reçu en 2005 par l’Université italienne de Macerata et Rached Ghannouchi l’avait obtenu en 2017 par l’université islamique de Malaisie.
Ce doctorat honore normalement des personnalités luttant pour les droits de l’Homme, d’ailleurs, Sihem Ben Sedrine recevra ce prix honorifique avec le défenseur des droits de l’homme, Pierre Claver Mbonimpa.
C’est à l’occasion de la journée mondiale de la presse que ce prix sera attribué à Sihem Ben Sedrine, accusée par plusieurs journalistes, syndicalistes et politiciens d’abus de pouvoir.
Il est à rappeler que lors de la séance d’audition tenue à l’ARP, et dédiée à Sihem Ben Sedrine, un chaos et une grande tension a eu lieu. Plusieurs politiciens l’ont critiquée et lui ont adressé des accusations. Une séance plénière d’une extrême tension qui a marqué tous les esprits.
Une conférence-débat sera organisée vendredi 4 mai 2018 à l’ULB sous le thème : « Droits Humains et justice transitionnelle en contexte d’instabilité politique : expériences de Tunisie et du Burundi ».
«Dans des contextes politiques complexes où la démocratie ne pourra se construire sans justice ni respect des droits humains. Tous deux ont payé un lourd tribut pour défendre ces droits et libertés, et revendiquer une justice pour tous, y compris pour les plus marginalisés », lit-on sur la page de l’événement organisé par l’Université libre de Bruxelles. Les deux lauréats partageront leur expérience et s’exprimeront sur leurs combats, passés et présents,