Radhi Radhya figure parmi les prisonniers politiques qui devaient assister, hier, à l’audition publique des victimes de l’ancien régime, tenue par l’Instance Vérité et Dignité (IVD). Surprise : il a été empêché de le faire, à en croire ce qu’il avait affirmé, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM samedi 17 décembre 2016.
Radhi Radhya met en cause Sihem Ben Sedrine, présidente de l’IVD. D’après lui, avant le début de l’audition, celle-ci l’avait convoqué en privé, pour le remettre ensuite entre les mains des agents de sécurité qui l’ont aussitôt mis à l’écart. « J’ai été écarté sans raisons », a-t-il précisé, ajoutant qu’il avait pourtant été introduit dans la salle par Mohamed Belhaj Salem, vice-président de l’IVD.
L’ancien prisonnier politique a déclaré, dans ce contexte, qu’il aura recours aux instances internationales pour faire part de ces faits, condamnant fermement les agissements de Sihem Ben Sedrine.