Le secrétaire général du syndical régional des forces de l'intérieur à Monastir Mourad Ben Salah a annoncé que les unités sécuritaires relevant de la brigade de la police judiciaire à Ksar Hlel ont réussi à révéler les dessous d'un crime ayant eu lieu il y a un an dans la ville de Siliana ayant coûté la vie au gardien d'un lycée. Selon les premiers éléments, l'affaire a été classée depuis un an suite à la confirmation initiale de l'hypothèse du suicide. En effet, la justice a exclu la piste criminelle après que des témoins aient confirmé le suicide du gardien qui était impliqué dans une affaire de faux et d'usage de faux. Selon cette version des faits relatée par des témoins, le gardien aurait en effet falsifié des diplômes chose qui l'aurait poussé à mettre fin à ses jours.
Or, un an plus tard, de nouvelles informations ont refait surface changeant ainsi la donne. En effet, une lycéenne a été filmée en train d'avouer son implication dans le meurtre du gardien tout en étant endormie. Lors de son interrogatoire, elle a nié dans un premier temps toute implication dans cette affaire avant de renoncer à ses propos et reconnaître son crime. Elle a ajouté que le surveillant général du lycée était son complice. En effet, les deux criminels ont invité le gardien défunt à siroter un café dans le bureau du surveillant général. Le café contenait une importante quantité d'insecticides. Le gardien qui a siroté le café en question a fini par rendre l'âme.
Un paquet d'insecticides a été ensuite posé par les deux criminels dans la poche de son veste afin d’exclure la piste criminelle et de privilégier l'hypothèse de suicide. Lors de son interrogatoire, la jeune fille a avoué avoir commis son meurtre pour se venger du gardien du lycée qui a refusé de lui fournir un diplôme falsifié contre un pot-de-vin. Après consultation du ministère public près le tribunal de première instance de Monastir, il a été ordonné de les maintenir tous les deux en état de détention en attendant leur comparution devant la justice pour homicide volontaire.
