Photo d’illustration
Pour dénoncer sa mise à pied de la recette des Finances, dans les années 90, en raison de ses activités politiques, Najeh Saafi, un quinquagénaire tunisien, immigré en Italie, s’est cousu la bouche devant le siège de la délégation de Jebeniana, relevant du gouvernorat de Sfax.
En effet, l’homme a été condamné, il y a quelques années, à cinq mois de prison pour avoir participé à des mobilisations politiques dans sa ville natale, ce qui a engendré sa mise à pied. Il a alors émigré vers l’Italie clandestinement. En juin 2015, il a été hospitalisé en Italie suite à un accident mortel. Néanmoins, à l’hôpital, une doctoresse israélo-italienne aurait falsifié sa signature afin de permettre à un autre individu d’usurper son identité.
Malgré le soutien des médias italiens, Najeh Saafi n’est pas parvenu à convaincre la justice ni le bureau des assurances de l’injustice dont il a été victime. Ce père de famille aurait reçu plusieurs menaces de mort de la part de cette doctoresse, impliquée, selon ses dires, dans un réseau mondial de corruption. L’homme aurait été poursuivi jusqu’en Suisse par ces parties sionistes qui tentaient de l’assassiner. En novembre 2016, les autorités italiennes l’ont expulsé vers la Tunisie où il bloque depuis quelques temps, la route reliant Sfax à Mahdia en signe de protestation