En réponse au sit in exécuté par les journalistes et employés de Shems fm depuis le 27 mars courant, une précision est venue du porte parole du gouvernement, Iyed Dahmani, affirmant que le gouvernement n’est pas contre l’opération de cession de la radio confisquée par Al Karama Holding.
Sans réellement apporter des éclaircissements au fond du problème alors même que le gouvernement est directement concerné et pas seulement à travers le ministère des Finances par cette affaire, à la question de Belloumi sur le non remise – ou le refus de remettre – le cahier des charges aux journalistes de la radio en tant que partie concernée par cette cession et seule garantie pour une cession préservant la pérennité de la boite et les intérêts de ceux qui y travaillent, Iyed Dahmani n’avait pas de réponse précise déclarant devoir vérifier cette question auprès du département des Finances pour essayer de trouver une solution.
Dahmani ne manquera pas de mettre l’accent sur le fait que la décision de cession de Shems fm est un choix commun entre les employés de la radio et le gouvernement. Et là c’est une véritable lapalissade, les gens de la radio n’avaient pas signifié une seule fois leur refus de cette cession.
Reste à savoir pourquoi Al Karama Holding se mure dans le silence et refuse de coordonner avec ceux qui n’ont d’autre intérêt dans cette affaire que de défendre la pérennité de cette radio et des postes d’emplois qu’elle offre.
C’est à se demander si quelqu’un tire les ficelles d’une telle situation. Les sittineurs d’aujourd’hui sont les mêmes qui avaient déjà fait valoir les mêmes revendications devant le palais du gouvernement et une solution avait été trouvée à la Kasbah mais il se trouve qu’elle n’a pas été respectée par ceux-là mêmes qui l’avaient avalisée et signée particulièrement Al Karama en charge de ce dossier de cession.
Il faut souligner que les employés de la radio, journalistes, animateurs et agents tout en se battant pour leurs droits continuent à servir de la meilleure manière leurs auditeurs, de la meilleure manière.
De fait, chers collègues, on vous écoute, certes, mais du côté de ceux qui détiennent la réponse à vos doléances, il semble qu’ils vous entendent mal ou pas du tout.
A bon entendeur.
F.B