Les taux de remplissage des barrages atteignent des taux carrément dangereux ! Selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri) daté du 29 septembre 2024, le taux de remplissage des barrages a descendu sous la barre de 22% pour se fixer à 21,7%.
Dès lors, les réserves totales en eau sont estimées à 509,012 millions de mètres cubes, contre une moyenne de 658,793 millions de mètres cubes durant les trois dernières années. C’est le barrage Mellègue qui enregistre jusqu’à ce jour le taux de remplissage le plus haut atteignant 39%. Toutefois, pas plus loin que le 26 septembre, le même barrage était rempli à hauteur de 56%. La chute a donc été vertigineuse où ce barrage a perdu, en seulement trois jours, 17% de son contenu ce qui ne présage rien de bon ! Pour ce qui est des barrages de Bouhertma, il est rempli à 32%, celui de Sidi Salem de 16 % et le barrage de Sidi Barrak est rempli à l’ordre de 32%.
Il faut dire que si la sécheresse et le manque de pluie continuent d’être de mise nous frôlerons la catastrophe ! Le manque d’eau n’est plus une éventuelle menace. Il s’agit d’une réalité qui se confirme jour après jour. Compter sur une pluie qui ne vient pas ne peut plus être notre seule alternative ! Compter sur la seule solution du dessalement de l’eau de mer ne suffirait pas non plus ! Et compte tenu de la gravité de la menace, il va falloir penser à des alternatives à même de nous sauver d’un fléau de soif qui s’approche à pas monstres !