C’était le dimanche 8 octobre 2017. Feu Slim Chaker, en se préparant à aller apporter son soutien au marathon de Nabeul en faveur de la lutte contre le cancer du sein, ignorait qu’il allait accomplir ses derniers pas en ce bas-monde.
L’ancien ministre de la Santé avait succombé à un infarctus, quelques kilomètres après le coup d’envoi de la course. Son décès a été confirmé dans la matinée par l’hôpital Militaire de Tunis, plongeant l’opinion publique, la scène politique, la Tunisie et, surtout, sa famille, dans la confusion et dans la tristesse.
L’homme est décédé à peine un mois après sa nomination à la tête du département de la Santé en septembre 2017.
Sa nomination à la tête de ce département, rappelons-le, a quelque peu divisé, mais son engagement et sa détermination ont peu à peu dissipé les doutes, malgré la lourdeur de la tâche qui l’attendait dans un secteur dont on connaît aujourd’hui la situation désastreuse.
Né le 24 août 1961, Feu Slim Chaker s’est éteint à l’âge de 56 ans. Les hommages se sont succédé : présidence de la République, du gouvernement, de l’ARP, organisations nationales, partis politiques ou encore activistes de la société civile.
Paix à son âme.