Lors d’une interview accordée à radio Cap Fm, vendredi 10 février 2017, le gendre de l’ancien président, Slim Chiboub, a affirmé qu’il ne trouve plus de quoi vivre après la confiscation de ses biens de façon illégale. Slim Chiboub, a ajouté, que dans les pays qui se respectent, un salaire mensuel est mis à la disposition de toutes les personnes dont les biens sont confisqués par l’Etat.
Le gendre du président déchu Ben Ali, a indiqué que sa situation financière est devenue très critique et qu’il n’a pas pu encore récupérer ses biens.
Par ailleurs, l’ex-président de l’Espérance Sportive de Tunis, a indiqué que le mouvement Ennahdha n’était pas en mesure de gouverner un pays moderne en 2011 et 2012, étant donné que la majorité de ses dirigeants étaient en asile ou en prison. Il a dans ce contexte ajouté que malgré les voix qui se sont élevées à cette époque là appelant le Mouvement Ennahdha à ne pas prendre la responsabilité du pouvoir, le parti islamiste s’est lancé dans une aventure sans en prévoir les résultats.
Il a affirmé que l’initiative qui avait été initiée par Ennahdha à ce moment là, en formant ce qu’on appelait le gouvernement de la Troïka, avec le CPR et le parti Attakatol, était à l’origine de la catastrophe ayant mis à genoux la situation économique et sociale du pays.
Slim Chiboub a ajouté que le mouvement Ennahdha n’avait pas un programme politique gouvernemental à appliquer après sa victoire aux élections législatives de 2011 étant donné qu’il était prêt à instaurer ce qu’on appelait le sixième Califat en Tunisie, comme l’avais annoncé à ce moment là l’ancien chef du gouvernement Hamadi Jebali. Il a dans ce contexte indiqué que cette hypothèse veut dire que le mouvement Ennahdha était prêt à ne pas se conformer aux lois de l’Etat et à appliquer la Chariaa dans sa politique.
H.B.H