D’après le ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Slim Feriani, la Tunisie abrite près de 50 champs pétroliers non exploités. Cependant, selon lui, les investisseurs « ne font pas la queue » pour y investir. « C’est à nous de faire la promotion de ces champs. Il faut savoir qu’une autorisation d’exploration coûte entre 3 et 5 millions de dollars, sachant que les résultats ne seront pas visibles dès le départ. De gros investissements sont à faire. Nous devons, par conséquent, faire des efforts au niveau des autorisations », a-t-il déclaré.
D’autre part, le ministre est revenu sur le projet de Gaz Nawara, situé à Tataouine et Gabès. Il permettra, selon Slim Feriani, d’assurer 17% des besoins de la STEG (Société Tunisienne d’Électricité et du Gaz). Plus encore : il permettra à la Tunisie de réduire ses importations en gaz de 30%. « Le projet sera fonctionnel dès cette année. Il permettra de renforcer la production tunisienne en gaz de 50%, soit 2,7 milliards de mètres cubes supplémentaires », a-t-il encore précisé.
Rappelons que le ministre s’est exprimé ce mardi 21 mai 2019 à l’issue d’une séance plénière consacrée à l’adoption du projet de loi relatif à l’accord de Borj Khadhra. Ce dernier porte sur l’exploration des hydrocarbures. 97 députés ont voté pour cet accord. 2 se sont abstenus et 9 autres ont voté contre.
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