Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Il a affirmé que l’année 2018 serait l’année des grandes réformes qui ont été déjà mises en place par les gouvernements précédents et qui se concrétisent peu à peu pour déboucher sur un véritable décollage de l’enseignement supérieur.
Concernant le boycott des syndicats, le ministre a indiqué que sur 5 syndicats relevant de L’UGTT, quatre étaient présents et que la veille des assises, les leaders de la centrale syndicale ne lui ont pas parlé du boycott. » ce n’est pas important si un syndicat ne veut pas participer. On n’avancera pas si à chaque fois on doit s’arrêter pour un syndicat qui s’oppose » a-t-il lancé. Il a rappelé que L’UGTT est concernée par cette réforme à laquelle elle participe.
Si le ministre a fait cette précision c’est très important pour l’auditoire surtout qu’il était présent au nom du chef du gouvernement.
Rajhi soulignera dans son discours improvisé que le gouvernement s’est penché sur les grandes réformes notamment celle de l’enseignement supérieur qui reste un secteur particulier. C’est ce qui a fait, a-t-il fait savoir, que l’approche adoptée pour cette réforme, c’est l’approche consensuelle car la véritable réforme est celle qui vient des parties concernées. Elle s’inspire, toutefois, des expériences de réforme internationales.Le ministre rappellera que
deux universités tunisiennes figurent parmi les 800 meilleures universités au monde.
Rappelons que certaines parties concernées au plus haut degré par cette réforme, l’union des professeurs universitaires et des chercheurs tunisiens et le syndicat relevant de l’UGTT ont boycotté ces assises et rejettent, d’ores et déjà, les conclusions qui en découleraient.
W.J
