Le nouveau secrétaire général du nouveau Nidaa Tounes, Slim Riahi, a déclaré au journal Al-Chorouk, dans une interview à paraître demain jeudi 1er novembre, que c’est Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha qui avait demandé à le rencontrer, précisant que « j’ai rencontré Cheikh Rached à sa demande et ce parce qu’il voulait s’informer sur la teneur de la prise de position contenue dans le communiqué rendu public par Nidaa Tounes le 27 octobre courant. Il a demandé l’apaisement et le retour au dialogue entre les deux partis. Je lui ai fait savoir que c’est la décision des institutions du parti basée sur une évaluation objective et globale de la situation politique nationale en général depuis que le parti a commencé à traiter avec le mouvement Ennahdha. Il était devenu impossible de continuer à traiter avec un mouvement qui continue à prétendre soutenir la stabilité gouvernementale pour contrer la stabilité politique et mettre la main sur les structures de l’Etat et qui ne pense qu’à son agenda électoral. Ce qui veut dire que le sujet principal qu’est le quotidien du citoyen. Le différend concerne l’avenir du pays pas qui gouverne. Nous préservons les relations humaines mais la rupture est politique en se basant sur un position stratégique prise après une profonde réflexion qui nous a fait découvrir que le consensus est la cause de l’échec qu’ont connu les gouvernements successifs ».
Slim Riahi dont la fusion de son parti est décriée par plusieurs structures nidaiste semble porter un costume nouveau qui lui fait oublier ses positions anciennes à l’encontre de ce même Nidaa qu’il défend aujourd’hui. Sa nomination au poste de secrétaire général de ce nouveau Nidaa semble lui faire oublier que le consensus qu’il décrie est l’oeuvre du fondateur de Nidaa Tounes, Beji Caïd Essebsi. Cela veut-il dire que c’est lui qui mène la nouvelle danse nidaïste ? Attendons voir.