Le candidat à l’élection présidentielle anticipée, Slim Riahi, a beaucoup fait parler de lui compte tenu de son statut particulier : candidat qui traîne les casseroles et qui se trouve à l’étranger. Son avocat et représentant en Tunisie, Salem Chaïbi, l’a défendu dans son intervention dans La Matinale de Shems FM ce vendredi 6 septembre 2019.
Il considère que Slim Riahi constitue un candidat sérieux à l’élection présidentielle et qu’il est capable d’influencer l’opinion publique. C’est la raison pour laquelle, selon l’avocat, « on a tenté d’écarter » l’homme d’affaires de la course à la fonction suprême à travers les affaires judiciaires.
Riahi, d’un autre coté, fait partie des candidats qui n’ont pas déclaré leurs biens et leurs patrimoines conformément à la loi. « Il l’aurait fait s’il y avait des représentations de l’INLUCC (Instance Nationale de Lutte contre la Corruption) à l’étranger », a-t-il lancé au micro de Hamza Belloumi.
Plus encore : Slim Riahi, selon son avocat, était sur le point de lancer des projets qui auraient apporté de réels bénéfices au pays. « Il a été empêché de le faire », a-t-il encore assuré, ajoutant que son client veut transformer la Tunisie en un Singapour de l’Afrique.
D’autre part, l’avocat a ajouté que Slim Riahi a l’intention d’installer une entité de l’INLUCC dans chaque département des institutions publiques.
A titre de rappel, Slim Riahi est accusé de blanchiment d’argent et il est en cavale depuis plusieurs mois. Pour l’heure, il mène une campagne électorale à distance. Dans sa dernière interview controversée, diffusée sur El Hiwar Ettounsi, l’homme d’affaires s’en était pris à Youssef Chahed, affirmant que ce dernier avait des liens avec l’homme d’affaires controversé, Chafik Jarraya, et qu’il était l’homme d’Ennahdha.
70