Les journalistes tunisiens seront appelés vendredi 6 et samedi 7 octobre, à élire le nouveau bureau exécutif de leur syndicat parmi deux listes qui se sont présentées à cette échéance cruciale pour le secteur.
Ce 6e congrès, le 28e de la profession se tiendra sous haute tension et au moment où le secteur souffre de plusieurs maux dont notamment la situation précaire de la plupart des journalistes appartenant notamment au secteur privé, la détérioration de la situation de plusieurs médias tels Dar Assabah et Shems FM…
Le nouveau bureau exécutif dont la composition sera dévoilée dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 octobre fera face à des défis majeurs notamment dans cette atmosphère sociale, politique et médiatique tendue.
La haute tension régnant sur les rapports entre le Syndicat national des journalistes tunisiens et le pouvoir de Kaïs Saïed, qui ne cesse de critiquer vivement les médias, notamment publics, pèsera lourdement sur les travaux de ce congrès. D’autant plus que la détention dont fait l’objet certains journalistes jugés dans différentes affaires a provoqué une ambiance de haute tension.
Ayant pour thème « La presse n’est pas un crime : droits, libertés et union syndicale », le congrès sera marqué par la participation de plusieurs personnalités politiques et représentants des instances et organisations nationales et internationales en l’occurrence le vice-président de l’Union internationale des journalistes, le Secrétaire général de l’UGTT, le président de la LTDH, la président de l’ATFD, le président du FTDES, le bâtonnier et le président de l’AMT.
Les organisateurs de ce congrès ont prévu également un hommage aux anciens présidents de l’AJT et du SNJT.
Med Ali Sghaïer