Surnommé « Washwasha » (moustique), Hédi Yahia, trafiquant d’armes, aurait été libéré après sa présumée mise en résidence surveillée. « Faux », déclare ce samedi 17 juin 2017 Sofiene Sliti, porte-parole du Tribunal de Première Instance de Tunis et du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
Dans une déclaration accordé à la TAP, Sliti déclare que le contrebandier n’avait même pas fait l’objet d’une mise en résidence surveillée ou d’une surveillance administrative. « Le dossier de Hédi Yahia a été transféré au pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Après l’enquête, il s’est avéré qu’il est impliqué dans des crimes portant atteinte au droit public, sur le plan de la douane, mais aucun rapport avec des crimes terroristes. Ainsi, il n’est plus poursuivi pour ce type de crime. Actuellement, il est entre les mains de la justice pour des atteinte au droit public », explique Sofiene Sliti, qui ajoute que le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme ne s’occupe pas des dossiers en lien avec la contrebande, mais uniquement si cette dernière avait un lien avec le terrorisme.