Le bloc d’Al Islah à l’assemblée des représentants du peuple (ARP) donne l’exemple.
Ce lundi 5 juillet, il a annoncé la suspension de sa participation aux réunions du bureau de l’assemblée des représentants du peuple, et à celles des présidents des blocs parlementaires, et ce jusqu’à ce que des poursuites devant la justice soient engagées contre les agresseurs de leurs collègues du parti destourien libre (PDL).
Dans un communiqué, Al Islah justifie sa décision par « ce que les membres du bloc ont constaté, lors de la réunion du bureau de l’ARP ce lundi pour délibérer sur la question de la violence qui a eu lieu en séance plénière le 30 juin dernier. »
Al Islah dénonce l’indifférence et la volonté de marginaliser la question de la violence au parlement, et de ne pas lui donner l’importance qu’elle mérite.
Il épingle l’insistance du président de l’ARP, Rached Ghannouchi et ses alliés pour éviter de déposer la moindre plainte devant la justice pour se contenter de publier un simple communiqué de protestation qui met sur un pied d’égalité la protestation et la violence matérielle exercée contre les députés.
H.A.