Dans le cadre du tout premier Sommet Africain sur le Climat, qui se déroule du 4 au 6 septembre 2023 à Nairobi, au Kenya, la ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui, a pris part à un panel ministériel axé sur la mise en œuvre des politiques d’adaptation prioritaires en Afrique. Son objectif ? Réduire les ravages des changements climatiques tout en promouvant le développement durable et inclusif.
L’échange de vues de haut niveau a attiré l’attention de nombreux ministres venant d’Afrique et d’Europe, y compris des représentants de la Côte d’Ivoire, de l’Ouganda, de l’Algérie, de la Somalie, des Seychelles, de l’Irlande et de la Finlande.
Vulnérabilité de l’Afrique face aux changements climatiques
Dans le cadre de son allocution au sein de ce panel prestigieux, la ministre tunisienne de l’Environnement a mis en lumière la vulnérabilité considérable de l’Afrique face aux impacts grandissants des changements climatiques. Elle a exposé les principaux facteurs de vulnérabilité de la Tunisie, rappelant que les nations du sud de la Méditerranée font face aux répercussions les plus corsées du réchauffement climatique.
L’appel à la coopération régionale
Mais elle n’a pas seulement exposé les problèmes; elle a également préconisé le renforcement et la consolidation de la coopération régionale entre les pays africains. Son appel vise à mettre en œuvre des projets d’investissement tout en favorisant l’échange des bonnes pratiques et des expériences fructueuses en matière d’adaptation aux changements climatiques. Parmi les secteurs d’intérêt commun, elle a spécifiquement souligné l’importance cruciale de la sécurité hydrique et alimentaire, du développement d’infrastructures résilientes, ainsi que de la préservation des écosystèmes les plus vulnérables, tels que les forêts, les écosystèmes côtiers, les zones humides et les oasis.