Vendredi 14 juin 2024, le Chef du gouvernement Ahmed Hachani a mené des entretiens bilatéraux en marge du sommet du G7, accueilli par l’Italie. Il a rencontré la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Président français Emmanuel Macron, le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le Roi de Jordanie Abdullah II bin Al-Hussein, ainsi que la Directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva.
Le Chef du gouvernement a prononcé un discours lors de la session dédiée au thème « Afrique et Méditerranée ». En présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement. Hachani a souligné l’importance du contexte régional actuel, marqué par des défis politiques, sécuritaires et économiques complexes et pressants. Il a appelé à une coopération renforcée pour trouver des solutions efficaces et exploiter les vastes ressources de la région afin de réaliser les aspirations communes.
Hachani a noté que ce sommet se déroule alors que la région méditerranéenne est en proie à des tensions croissantes, notamment en Palestine occupée. Face à ce qu’il a qualifié de génocide du peuple palestinien, il a déclaré que le silence équivaut à un crime. Le Chef du gouvernement a réaffirmé le soutien inconditionnel de la Tunisie au droit du peuple palestinien à établir un État indépendant avec Jérusalem pour capitale.
Il a également souligné que le destin commun de la région méditerranéenne et africaine impose une intensification de la coopération pour relever les défis énergétiques, climatiques et sécuritaires. Il a mis en avant l’importance de la transition énergétique, considérée comme l’un des principaux défis de la région. L’adoption de solutions énergétiques propres et renouvelables est cruciale pour aider les pays à surmonter les effets du changement climatique et à mettre en œuvre des plans de relance durable.
Sur les défis sécuritaires, Ahmed Hachani a estimé qu’il est devenu nécessaire d’adopter une approche internationale pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, en élaborant une vision qui s’attaque aux racines de ces phénomènes.
Le Chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de dépasser les approches économiques de partenariat Nord-Sud basées sur des profits à court terme et unilatéraux. Il a plaidé pour un nouveau système financier mondial fondé sur l’égalité, l’intérêt mutuel et la responsabilité partagée.