Le président de la République Beji Caied Essebsi a lancé ce lundi 8 juin 2015 un appel aux pays composant le G7, pour la mise en place d’un plan de soutien au profit de la Tunisie.
Dans son discours prononcé, à l’ouverture des travaux de la deuxième journée du sommet G7 qui se tient au château Elmau en Haute Bavière (Allemagne), BCE a rappelé que la Tunisie est déterminée à mener à terme et à réussir sa transition démocratique, mais «il lui faudra beaucoup de temps si elle ne sera pas accompagnée de la communauté internationale».
«Si la communauté internationale accompagne le pays, on ira beaucoup plus vite et on augmentera nos chances de réussite », a-t-il répété, précisant que l’appui international peut se traduire par des financements, un accompagnement pour la lutte contre le terrorisme et un élan de solidarité, à l’instar de celui de l’après-guerre mondiale, apporté par les USA à l’Europe ou aux pays de l’Europe de l’Est.
« La Tunisie premier pays sud méditerranéen à réussir sa transition entend s’arrimer dans le concert des nations démocratiques. Seuls les pays avec lesquels il partage les mêmes valeurs de démocratie et de liberté peuvent l’aider à achever son ancrage démocratique et faire face aux défis économiques et sociaux», a encore déclaré le chef de l’Etat.
Il a tenu à souligner qu’un échec de l’expérience tunisienne pourrait avoir des conséquences néfastes sur toute la région.
Ouverts dimanche, les travaux du G7 dont BCE est l’invité d’honneur et ce, pour la deuxième fois, (après le sommet de Deauville en 2011), se poursuivent lundi, journée réservée aux partenaires dudit groupe.
Le réchauffement climatique, les moyens de renforcer le commerce international, la stabilité budgétaire, la création d’un environnement économique favorable à l’investissement, le bon fonctionnement du marché du travail et l’aide au développement, figurent au premier plan des questions qui seront débattues pendant ce conclave.
Outre les dirigeants du G7, les travaux se déroulent en présence de plusieurs chefs d’Etat africains et responsables d’institutions internationales, à l’instar notamment de Christine Lagarde, directrice générale du fonds monétaire international (FMI), de Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies (ONU) et du représentant de la Commission européenne (CE).
D’après TAP