Le coup d’envoi du sommet consacré au dialogue libyen a donc été donné ce lundi 9 novembre 2020 en Tunisie (Gammarth). L’événement, auquel ont pris part des dirigeants de haut niveau et des représentants des parties libyennes, a été inauguré en présence du président de la République, Kaïs Saïed. « La solution [au conflit] libyen ne peut être que libyenne », a-t-il déclaré devant l’assistance.
Cet événement, poursuit le Chef de l’État tunisien, représente un moment historique. « C’est un rendez-vous avec l’Histoire. Les Libyens trouveront [la solution] qui satisfait les frères dans des moments difficiles. Ce qui les rend heureux nous rend, en tant que Tunisiens, heureux », a-t-il encore ajouté.
Le Chef de l’État n’a pas exclu l’existence des divergences. « C’est tout à fait normal », selon lui, rappelant, une fois encore, la nécessité d’une solution pacifique loin des guerres et de l’effusion du sang. D’autre part, le président tunisien considère que les dirigeants de la période transitoire ne devraient pas se présenter aux prochaines échéances électorales (législatives, présidentielle). Une façon, selon lui, d’éviter d’instrumentaliser les tensions actuelles pour servir telle ou telle partie.
Sur le plan sécuritaire, Kaïs Saïed rappelle qu’il est hors de question de diviser la Libye. Dans ce contexte, il faut récupérer toutes les armes qui circulent dans le pays afin d’éliminer toute force armée illégitime et illégale.
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