Sonia Mbarek : Le Rap est devenu une réalité

Le programme officiel du Festival de Carthage dans sa nouvelle édition vient d’être dévoilé. Il sera caractérisé par de nouvelles stratégies et une grande diversité des spectacles, c’est ce que nous a affirmé Sonia Mbarek directrice du festival.
D’autre part ce programme a suscité des réactions mitigées de la part des internautes.

Nous avons contacté Sonia Mbarek, en vue d’obtenir plus d’information

Qu’est ce qui va marquer cette Edition ?

Depuis l’année dernière nous avons établi une stratégie visant à faire sortir le festival de Carthage de son cadre purement culturel-musical à un cadre de citoyenneté et de sensibilisation aux problèmes environnementaux. L’art doit avoir un message civique. Cette édition a misé sur la diversité et les spectacles des jeunes. De plus cette édition connaîtra un nombre record de nationalités et verra Le lancement de partenariats avec des institutions tunisiennes comme la troupe de la ville de Tunis.

La part des spectacles tunisiens est de 30%. Est-ce suffisant ?

Pour un festival  international oui ! On est passé de 50% à 30% et ce pour favoriser la diversité. Toutefois tous les spectacles parallèles, en marge de cette édition seront animés par des artistes tunisiens. D’ailleurs la majorité des festivals internationaux ne dépassent pas ce quota.

Le spectacle Balti-Kafon a suscité des interrogations. Qu’en pensez-vous ?

Le Rap est devenu une réalité dans la société tunisienne. Balti et Kafon ont leur public et je suis pour les spectacles se basant sur les styles d’expressions particuliers . Cette édition est très diversifiée, il y aura même l’art numérique

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